Une très bonne première partie avec un fil rouge haletant (quel clif !).

J'ai beaucoup aimé le cas de la semaine, mettant le doigt sur un sujet ultra conservateur aux Etats Unis. Les retournements de veste du prête sont certes un peu too much, mais son association avec Annalise fonctionne très très bien.

Épisode malin qui met en parallèle un personnage coupable avec Annalise et qui, du coup, permet de reposer une nouvelle fois la question de la moralité dans cette série.

Et il y avait encore un twist énorme, alors...

C'est pas mal mais c'est un peu décevant en guise de pénultième épisode. Je crois savoir que la saison a été "découpée" par ABC un peu à sa guise et donc que cet épisode n'était pas censé faire partie d'une nuit de 2 heures, couplé avec le final, mais ça n'excuse pas un énième cas du jour qui occupe inutilement de la place.

Surtout qu'on est obligé de se taper tous les clichés du genre concernant les prêtres : pédophile ? check. assassin d'un confrère ? check. amour impossible avec une paroissienne ? check.

De plus l'épisode ne s'en sert pas pour créer des dialogues entre Annalise et le prêtre et c'est bien dommage. Une scène dans le confessionnal ça aurait sans doute été clichée mais quelques questionnements moraux et le thème de la culpabilité auraient permis à l'épisode de gagner un peu plus en profondeur.

A noter quand même qu'Annalise perd son procès, une première si je ne dis pas de bêtises, ce qui colle avec son évolution progressive ces derniers épisodes où elle tourne mal et perd le contrôle.

Pour le reste, des histoires assez inintéressantes ou du moins qui nous paraissent inutiles à ce stade concernant Oliver & Connor et Bonnie & Asher.

Inutile de dire que tout ce qui concerne le passé de Rebecca et le fil rouge c'est du tout bon...

Le final a un sacré poids sur ses épaules maintenant.